Par où commencer? J’y ai tellement cru à cette blouse qu’après m’être rendue compte que le rendu n’était pas à la hauteur de mes espérances, j’ai failli l’abandonner au bord de la route.
Je pensais vraiment avoir choisi le bon tissu, et le bon patron pour pouvoir la porter tous les jours.
J’étais donc au fond du chas quand j’ai enfin pu la porter (sans boutonnière) et que je me suis rendue compte que non, ce n’était pas le graal de mon dressing.
Je me suis dit que ce n’était plus la peine d’essayer, que décidément, je n’apprenais jamais de mes erreurs. Que je n’avais qu’à m’en tenir aux accessoires. Et blablabli et blablabla, oin oin.
C’était sans compter sur un vent de motivation clermontoise qui m’a poussé à coudre ces derniers boutons pour achever la blouse.
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Blouse Venue, magazine La Maison Victor n°1
Polyester acheté au marché de Sousse, Tunisie
(worldwilde sourcing 😉 )
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Donc le bilan de cette expérience est que j’aurais sans doute pu prendre la taille en dessous, et qu’un voile de coton aurait été plus heureux. Donc rien de catastrophique.
Alors quand j’en aurai fini avec mon Nième déménagement, que j’aurai fini mon pantalon en cours, que j’aurai cousu une ou deux midinette, une datura, une sureau, un top pour aller avec la midinette, un bas pour aller avec la datura.
Ah non, pardon, je n’avais pas fini ma phrase, je reprends : quand les poules auront des dents, je me ferai un plaisir de faire une blouse venue tout comme il faut 😉
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Duo de blouses Venue avec Salterele