Vue ici, c’est la blouse Venue qui m’a fait craquer pour le petit dernier des magazines de couture, le magazine La Maison Victor.
Mais les explications m’ont laissée quelque peu perplexe. C’est un magazine néerlandais il me semble, et les explications en français ne sont pas toujours limpides.
Je voulais absolument réussir à retrouver l’effet double patte de boutonnage trop mimi que l’on aperçoit sur la photo, mais c’était pas gagné…
Parce que, euh, la patte de boutonnage expliqué par Google Traduction… Comment dire?! D’un coup, j’ai envie de relire ma Burdathèque, rien que pour le plaisir.
(Burda, je te le dis, je ne critiquerai plus tes explications. Plus jamais.)
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La photo m’a quand même permis de bricoler un truc.
Alors, tout de suite, ma version du casse tête chinois :
vue endroit, 1er pliagevue endroit, 2ème pliage
vue envers, dernier pliage
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Y a plus qu’à espérer que ça fasse le job maintenant! (parce que ça ne correspond pas du tout au schéma…)
Je tiens à remercier la blogosphère, sans qui l’envie de me lancer dans 2m de côtes en jerseys avec 2 couleurs de fils ne me serait jamais venue à l’esprit. Je remercie également la sncf, et les longs trajets que l’on a partagés, sans oublier, les 6 saisons de Lost, sans qui ce projet n’aurait été possible.
Eh oui, il m’a fallut tout ça, et bien plus encore, pour venir à bout d’une écharpe. En même temps, une tortue en couture vaut bien un escargot en tricot, je m’en serais douté.
Car pour les non initiés, précisons qu’une tortue se meut en moyenne à 0,25km/h, alors qu’un escargot se déplace à une allure frôlant les 0,005km/h. Notons tout de même que sa cousine la limace peut toujours courir pour atteindre la prochaine borne kilometrique, puisqu’elle ne voyage qu’à 0,002km/h. Comme quoi, il y a toujours pire.
De toutes façons, loin de moi l’idée de me mesurer aux canards sauvages (95km/h) qui peuplent la blogosphère tricotesque.
Mais ne nous méprenons pas, ceci n’est pas un documentaire animalier. Le propos est bien cette écharpe tombée de mes aiguilles, selon l’expression consacrée, au cou de mon bien aimé…
Enfin pas encore à son cou. Il n’en veut pas. Soit disant, on ne va pas aller au ski en plein mois de juillet, moi je demande à voir…
La voilà donc à mon cou :
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Technique
Laine Bergère de France perfection, coloris Gnou et Bison, ça ne s’invente pas.
7 (ou 6? je ne suis plus sure) pelotes Gnou et 2 Bison.
On commence par monter 8 mailles noires, 16 beiges, et 52 (j’aurais dû en faire 56 plutôt) noires. On fait des côtes 2/2 pour le noir, puis 1/1 en beige.
Et voilà! Ceci pendant environ 2,2m.
Variante : Vous pouvez vous tromper au rang 23, 85, 86, 129, etc., pour donner le petit cachet home made, si appréciable.
EDIT : Incroyable, j’ai retrouvé la fonction de newsletter pour le blog (ainsi que les catégories, et le nuage de tag). C’est tout en bas de la page que ça se passe désormais.
Alors que j’écoutais Caroline Dublanche in the middle of the night, en grignotant quelques scones façon La Poule tranquillou, je décousais une couture fermement décidée à s’accrocher à la vie.
Le découd-vite paraissant bien faiblard face à la tâche, j’ai chevauché l’arme redoutable : les mini ciseaux Bohin.
Non, mais sur la photo on se rend pas bien compte.
En vrai, ils sont menaçants, tranchants, MEURTRIERS!
Et voilà, le classique de la charcutière charcutée…
Là ça parait pas, mais mon pauvre p’tit pouce a saigné pendant un moment. C’est qu’ils n’y ont pas été de mains mortes mes ciseaux sanguinaires…
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Ce qui est saisissant dans cette histoire, c’est que j’ai pensé à sortir mon appareil dans un moment pareil.
C’est par où les inscriptions des blogueurs anonymes?
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Mais que ne ferait-on pas pour l’anniversaire de l’être aimé…
(s’il lisait mon blog, j’en remettrais une couche sur tooooooous les sacrifices accomplis pour l’achever, mais je vous épargnerai ça…)
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J’avais eu l’occasion de me pencher sur le cas de la sacoche pour homme une fois.
L’expérience avait été quelques peu traumatisante.
J’ai donc préféré sauver mes cheveux et m’en remettre à ses explications.
Je l’aime ce gilet rustique, tout imparfait qu’il soit. C’est mon bébé tricot quoi.
Et je vais le porter! (Bon peut être pas sortir avec non plus)
Ça me rappelle mon premier projet couture. Quelle émotion. A le montrer à qui le veut (ou le veut pas, tant pis pour lui), en clamant « Devine où je l’ai acheté??? Mais nooooooooon, perd pas ton temps, tu devineras jamais… c’est MOOOOOOIII qui l’ai fait!!!!!! » 😀
En utilisant ce tuto, j’ai réalisé une petite pochette.
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Le tuto est très simple, très clair.
Un conseil tout de même : ne pas utiliser de toile. Bon sens me direz-vous? Eh bien je dois en manquer, comme il manque un peu de souplesse au tissu pour fermer la petite pochette.
Ce sac était prévu pour la vente bik-nok. Il a été fini à temps. Mais les finitions me décevaient tellement que je ne me voyais pas du tout mettre ça en vente…
Faudrait que je zoome (même si on voit un peu d’ici), mais c’est surtout la dernière couture, celle qui joint l’extérieur et la doublure, qui n’est pas jolie. Vous me direz, pour celle-ci, je peux toujours découdre, et recoudre.
Mais j’avais aussi loupé la couture de la poche zippée, ce que j’ai essayé de masquer avec une sorte de broderie machine… Pas convaincue…
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Du coup, il a encore des fils qui pendouillent. J’ai pas la motivation de le finir.
(Et je sais pas pourquoi la deuxième photo ressort toute petite?!)
Pour le tuto, c’est par là. Je l’avais testé et approuvé ici.
Grâce à ce tuto, j’ai réussi ma première poche zippée, et finalement, c’était pas si terrible. Je m’en faisais tout un truc, genre je vais y passer une semaine, en perdre des cheveux, finir sous prozac, et non. C’était pas les doigts dans le nez, mais pas loin. Il y a juste les coins, c’est pas si facile pour que ressorte propre.
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Les petites surpiqûres assorties à la doublure… on fait dans le détail 😉
Et en parlant de détail, je vous montre mes déceptions. Elles sont au nombre de 2. Il y a d’abord que j’ai craqué sur un tissu avec un petit pourcentage d’elasticité. Mais bon je thermocollais… donc sur le papier, pas de soucis.
C’était sans compter sur la qualité désastreuse de la vlieseline vendue chez toto. Ca n’a pas tenu sur tout la surface. Bref décalage à l’arrivée, réglé avec un petit pli (difficile à distinguer sur la photo à cause du motif).
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Et le raccord du biais n’est pas très net :
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Et pour se rendre compte de la taille du sac, une petite photo du sac porté :
J’ai voulu copier un haut qu’une collègue portait. Et au détour d’ (la première) une couture, je me suis laissée divaguer.
Plus rien à voir avec l’idée de base quoi (ce qui ne veut pas dire que ça ne viendra pas plus tard?!).
Alors hop, j’ai pris un tissu que j’aimais bien, mais que ça ne me dérangeait pas de gâcher (voile de coton à moins d’1 euro le mètre sur le marché) dans des essais.
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1. On coupe un rectangle de 115×155 cm environ (pour un 40, mais il n’y a pas vraiment de taille) dans un tissu fluide mais sans elasticité.
2. On le plie en 2. On obtient alors un rectangle de 77×115 cm. Au milieu des 115cm, on coupe un ovale de 25cm de long et de 12cm de profondeur (pour passer la tête).
4. On pose un biais tout autour du cercle pour passer la tête.
3. On fait un ourlet tout autour du rectangle. Pour cela, j’ai passé le fer en pliant les bords. Et on replie, on repasse le fer (un rentré). Et on coud.
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4. On va ourler à nouveau un côté, celui où l’on va coudre la boutonnière pour lui donner un peu plus de tenue, mais cette fois sur 10 cm environ. Ca va faire une sorte de ceinture. Alors c’est maintenant qu’il faut suivre, parce que c’est pas facile à expliquer!
C’est les 155cm que l’on va raccourcir, donc on prend 10 cm que l’on plie dans un sens et que l’on rabat. Vous piquez, et vous retrouvez avec un rectangle de 135cm * 115cm environ.
Le schéma qui tue tout 🙂
5. On place la boutonnière à sa convenance. J’ai fait des essais sur moi, et placé des aiguilles comme repères. J’ai mis les boutons de manière fantaisiste, mais avec le recul, ç’aurait été pas mal de placé au moins 2 boutons au bord de la couture pour plus de maintien.
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Je vous montre comme je le porte, mais après c’est comme on veut.
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Ma version préférée (dos relevé en « capuche » et noué sur le devant) :
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Manches relevées :
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ou…
ou pas 😀
Si jamais vous avez tout compris et que vous le tentez, partagez vos versions!
Et puis si vous avez des questions, n’hésitez pas 🙂